Partir à vélo, c’est souvent une façon de s’évader, de se reconnecter avec la nature et de prendre son temps. Mais quand on commence à préparer son voyage, on découvre vite qu’il y a plusieurs façons de le faire. Le bikepacking et le cyclotourisme sont deux pratiques qui ont chacune leur charme, leurs contraintes et leur matériel spécifique. Pas toujours simple de s’y retrouver !
Qu’est ce que le bikepacking ?
Le bikepacking séduit celles et ceux qui veulent rouler léger, parfois même sortir des routes goudronnées, s’enfoncer dans les chemins oubliés. L’équipement est pensé pour l’efficacité et la sobriété : les sacoches se fixent directement au cadre, à la selle ou au cintre, comme les modèles de la marque Ortlieb ou MissGrape. Pas de porte-bagages rigides, pas de remorque. Le vélo reste agile, même chargé. Les adeptes du bikepacking emportent peu : un réchaud compact, un tarp ou une tente ultra-légère (comme la fameuse Hubba Hubba Bikepack 2 de MSR !), un matelas repliable, quelques vêtements techniques. On cuisine en minimaliste, on dort souvent en pleine nature, et on roule sur tous les terrains : routes, pistes agricoles, singletracks, chemins forestiers, cols alpins. Le bikepacking appelle l’improvisation. On planifie moins, on s’adapte plus.
C’est un voyage plus instinctif, parfois plus solitaire, mais profondément ancré dans la recherche de liberté. Une liberté qui se paye par une exigence physique et logistique plus grande, surtout si l’on s’aventure loin des points de ravitaillement.
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Qu’est ce que le cyclotourisme ?
Le cyclotourisme est la forme la plus répandue de voyage à vélo. Il privilégie le confort et la régularité : les sacoches se portent sur des porte-bagages avant et arrière, bien équilibrées, souvent plus volumineuses. On y glisse de quoi être autonome sur plusieurs jours : vêtements de rechange, provisions, tente trois/quatre saisons avec abside généreuse, matelas auto-gonflant, parfois même une chaise pliante ou quelques livres. Les tentes choisies sont d’un poids raisonnable mais tout de même plus lourdes qu’en bikepacking, garantissant de bonnes nuits avec un plus grand espace de vie sous la tente. Le cyclotouriste évolue souvent sur des routes secondaires, des véloroutes balisées, des voies vertes. L’itinéraire est plus linéaire, les étapes planifiées à l’avance. On dort dans des campings, chez l’habitant ou en gîte. Le rythme est moins intense, plus cool, mais propice à la découverte : on visite, on s’arrête, on prend le temps de flâner. Certains ajoutent des panneaux solaires pour recharger leurs appareils, ou une petite remorque pour voyager en famille etc.
Le cyclotourisme est souvent une porte d’entrée vers le voyage à vélo, accessible, rassurant, parfait pour les longues traversées.
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Mais alors, quelles différences entre le bikepacking et le cyclotourisme ?
Elles tiennent d’abord à la philosophie du voyage. Le bikepacking cherche l’itinéraire non balisé, l’inattendu, parfois même l’inconfort volontaire. On part avec moins pour aller ailleurs, autrement. Le cyclotourisme, lui, s’appuie sur une trame plus structurée, une envie de relier des étapes, des lieux, souvent en prenant le temps de regarder autour de soi. L’un aime l’asphalte craquelé comme les sentiers de gravier, l’autre préfère la douceur des voies vertes.
Le rapport à l’équipement est aussi révélateur : sacoches minimalistes et tentes ultra-light pour l’un, ensembles plus volumineux et confortables pour l’autre. Là où le bikepacker comptera chaque gramme et optimisera chaque volume, le cyclotouriste assumera de transporter un peu plus pour gagner en confort de vie au camp. Le vélo lui-même n’est pas le même : gravel léger, VTT ou vélo de route pour le bikepacking, randonneuse équipée ou VTC robuste pour le cyclotourisme.
Enfin, les différences se sentent dans le rythme. Le bikepacking se prête aux tours rapides, aux week-ends d’exploration en autonomie, aux traversées en montagne ou aux défis longue distance. Le cyclotourisme s’inscrit plus souvent dans le temps long : des vacances à vélo, des voyages transfrontaliers, parfois plusieurs mois de route avec un itinéraire pensé à l’avance. Deux façons de faire du voyage une aventure, avec ou sans plan.
FAQ – Foire aux questions sur le voyage à vélo
Quel vélo choisir pour voyager ?
Tout dépend du type de voyage. Pour les routes et les pistes cyclables, un vélo de randonnée ou un VTC avec porte-bagages est idéal : stable, confortable et capable de porter des sacoches volumineuses. Pour les chemins plus techniques ou le voyage léger, un gravel ou un VTT adapté au bikepacking sera plus efficace. L’essentiel est de choisir un vélo fiable, confortable sur la durée, avec une transmission polyvalente et la possibilité de fixer votre équipement.
Faut-il beaucoup d’équipement pour partir à vélo ?
Pas forcément. En bikepacking, on part léger avec le strict nécessaire : sacoches compactes, tente ultra-légère, réchaud minimaliste. En cyclotourisme, on peut se permettre plus de confort, avec des sacoches plus grandes, des vêtements de rechange et un peu plus d’autonomie. L’essentiel est d’adapter son matériel à son itinéraire, à la durée du voyage et à son niveau d’autonomie souhaité.
Peut-on voyager à vélo en autonomie totale ?
Oui, à condition d’être bien préparé. Avec une tente, un réchaud, de quoi filtrer l’eau, un peu de nourriture et un kit de réparation, il est tout à fait possible de voyager plusieurs jours sans dépendre de structures extérieures. C’est l’option idéale pour explorer hors des sentiers battus, en totale liberté.
Est-ce que le bikepacking est réservé aux sportifs ?
Non, pas du tout. Le bikepacking demande un peu d’endurance et d’organisation, mais il s’adapte à tous les niveaux. Il suffit de choisir un itinéraire adapté, de voyager léger et de progresser à son rythme. C’est une pratique ouverte à tous ceux qui aiment rouler librement, même sans être ultra-entraînés.
Où trouver du matériel pour le voyage à vélo ?
Le plus sûr est de se tourner vers un magasin spécialisé dans le matériel outdoor et le vélo. On y trouve des produits fiables, testés pour le terrain, et surtout des conseils personnalisés pour bien choisir ses sacoches, sa tente, son réchaud ou ses accessoires de bivouac. Un bon accompagnement fait souvent toute la différence avant de se lancer.
Montania Sport, spécialiste du vélo de voyage
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Merci de votre lecture,
Hugo